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Je voudrais en savoir plus sur l'histoire de notre village

 

Histoire du village

Commémoration fin
guerre 14/18

Histoire Village

Histoire du village

L’église de MONDOUZIL

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SOURCE: Archives départementales. Cote: 1G938

Le village et l’église ont vu le jour au XV me siècle.

A l ’époque, la famille « de Drot », seigneurs du château, gouvernaient pacifiquement le village. Dès 1570, comme bien d ’autres lieux de culte de la région, l ’église est victime des troupes huguenotes.

En 1597, déclarée en voie de réhabilitation, elle est encore à moitié découverte.

Elle est restée chef lieu de paroisse jusqu ’en 1869.

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SOURCE: Archives départementales. Cote: C1589 n°2

Extrait du cadastre de MONDOUZIL fait en 1613 par Bourguet notaire royal et arpenteur de Montastruc.

L’église Saint Martial tient au consulat de Mondousin.

1 pièce de terre contenant

1 arpent, 3 poignées,

5 boisseaux et demy.

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Avec des chemins pour aller à ladite église faisant division des consulats de Montrabé et Castelmaurou avec celui dit de Mondouzin.

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PAROISSE SAINT MARTIAL TOLOSAN

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NOTE : Le document ci-après est une recopie texto du document déposé aux archives départementales. Il n’y a presque pas de ponctuation, et est difficile à comprendre. Il définit le périmètre global de la paroisse.

La paroisse de Saint Martial Tolosan est divisée en 3 quartiers : Mondouzil, Montrabé et Belpech (aujourd’hui Beaupuy)

Le premier appelé Mondouzil commence à la maison du nommé Roussel qui est partagée avec le dimaire du Pin, le levant appartient à St Martial et le midi au couchant au Pin et de là, va serpentant, traversant les bois des Chartreux et autres et aboutit à l’enclos des Chartreux et de cet enclos va joindre la borde de Mr Audemar appelée de Fontes dans laquelle il y a un champ appelé la vigne à ce que l’on dit dont la dime est partagée avec Lavalette et de là traverse le chemin de Lavaur et va aboutir au bois de Mr Bonrepos appelé Gouti et le chemin de Marcel, de là, va aboutir au chemin de Gragnague et longe ce chemin jusqu’aux champs de Mr Pages appelé Gaillardou, de là, va droit au ruisseau de las Margues et suit le ruisseau  jusqu’à la métairie de Mr Barrau dans laquelle il y a puits qui sert de borne divisoire duquel on tire en droite ligne jusqu’au chemin de Montrabe et longeant le chemin va aboutir à la métairie dite de Cartigues appartenant à Mr Graisse et aboutit au ruisseau de Gilet par un ancien fossé bordé de saules qui sert de séparation avec Rouffiac, traverse le ruisseau de Gilet, va joindre le chemin de St Jean de Kyrie Eleison, aboutit au ruisseau appelé Sauce, suit le ruisseau jusqu’à l’endroit appelé Escanogat et de là, va joindre le grand chemin de Toulouze à Montrabé qui sépare le dimaire de St Martial et celui du Pin dans toute sa longueur jusqu’au chemin de St Martial ou se trouve un noyer double qui sert de séparation en suivant la borne, on va aboutir à la borne de Mr Roussel d’ou l’on est parti.

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QUARTIER DE MONTRABE

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Il commence au ruisseau de Sauce à l’endroit appelé Escanogat, aboutit à la carrière de Férère, suit la carrière jusqu’à la métairie  de Mr Fresquet dont la moitié est à Montrabé, l’autre à Mondouzil

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QUARTIER DE MONDOUZIL

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Il commence à la moitié de la métairie de Mr Fresquet, va en droite ligne rejoindre la métairie de Mr Cabaré et va joindre les ruisseaux du Rival et des Chartreux, prend toutes les métairies des Chartreux, va à la métairie de Mr Audemar appelée Fontes et de là, va joindre le chemin du Colombier pour aller à Toulouze

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QUARTIER DE BELPECH

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Il commence à la métairie de Mr Jalabert ayant appartenu à Mr l’abbé Carrère, descend à la pièce de Mr Pages appelé Gaillardou, va rejoindre la métairie appelée Bilarel appartenant à Mr de Bertier, de là, va aboutir au chemein qui va de Montrabé au moulin du Commis

NOTE  :  L’histoire de l’église est tirée des cahiers de délibération du « Conseil de Fabrique ». Le dépositaire de ces cahiers est le Curé de la Paroisse, l’abbé Gérard Rey qui demeure à Flourens. Lorsqu’il arrêtera son ministère, ces cahiers iront aux archives départementales.

Le Conseil de Fabrique a été installé à Mondouzil à partir de 1818. Il a pris fin en 1905.

C’est quoi le conseil de fabrique ?? cela mérite une explication.

1789, à la révolution Française, tous les biens des églises ainsi que les églises deviennent biens nationaux. Le culte catholique est tres surveillé et est présidé par les curés qui ont prêté serment à l’état. Les évêques sont nommés par l’Etat. Les cloches sauf une seule, la « cloche civique », sont enlevées pour servir à fabriquer des pièces de monnaie et des boulets de canon.

En 1801, (26 messidor, an IX), un certain Bonaparte 1er Consul signe le Concordat avec les évêques de France.

Par cette signature, le culte catholique est à nouveau autorisé mais les églises et leur mobilier restent propriété de l’état. Pour gérer ces biens un Conseil de Fabrique est installé dans chaque paroisse. Outre le Maire et le Curé, il comprend les représentants de l’état et ceux du clergé qui sont des habitants de la paroisse.

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Voici le résumé des délibérations du CONSEIL DE FABRIQUE de 1818 à 1905

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6/09/1818 - Nomination et Installation du 1er Conseil de Fabrique.

Combes, Curé

Marconnier, Maire

3 Fabriciens sont nommés par l’évêché

2 Fabriciens nommés par le Préfet

Ces 5 Fabriciens forment le bureau des Marguilliers qui vont gérer les biens de l’église.

Tous les 3 ans, 3 des 5 membres seront renouvelés.

Ressources : quêtes et dons divers

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20/09/1818

3000F ont été légués à la fabrique par Mr le Marquis de Berthier. Demande au Préfet l’autorisation de les utiliser pour construire une sacristie (600F), renouveler le linge du culte (400F), et construire un  presbytère (2000F).

Les Autorités Municipales des 3 Communes doivent avoir leur banc dans le sanctuaire (usage immémorial).

Régie des chaises

Nomination du sonneur de cloches

Les Dimanches et Fêtes, Mrs les Fabriciens prendront place sur le banc à eux réservé face à la chaire, convaincus que la Chose Publique l’exige, ayant seuls le droit de police et de surveillance dans l’église.

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10/04/1823

Mrs Baillac ainé Guilhaume et Joseph Thurios sont nommés distributeurs de pain béni. Ils présenteront aussi le bassin du purgatoire.

Depuis 2 ans il n’y a pas de curé. Il est demandé à la puissance ecclésiastique d’en nommer un.

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15/08/1823

Nomination d’un nouveau curé, Jean Louis Pelaroy qui est installé le 27 Août.

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4/04/1825

Installation et Bénédiction de la croix en fer de 20 pieds de hauteur y compris le piédestal qui est toujours sur la place de l’église.

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10/04/1831

Nomination du Sieur Simon Rosimbeau comme sacristain de la paroisse de St Martial.

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4/03/1832

Les chaises sont données en adjudication au sieur Jean Tabos pour 149F.

8 sont réservées aux autorités municipales des 3 communes.

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26/08/1832

Vol dans l’église avec dégradation.

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15/09/1833

La commune de Montrabe demande à se séparer de St Martial pour aller au Pin.

Refus de Conseil de Fabrique.

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22/03/1834

Adjudication de 144 chaises pour 143F (dont 8 pour les autorités).

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19/04/1834

Acceptation du leg Delix de 400F pour construire une sacristie.

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27/07/1834

Lecture d’une lettre de Monseigneur l’Archevêque engageant la fabrique à acheter un livre de chant en 4 volumes pour 140F.

Refus des fabriciens, ils n’ont pas les moyens.

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29/03/1835

La sacristie est maintenant construite.

Note : ce doit être la sacristie du fond derrière l’hôtel.

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3/03/1835

Réparations pressantes à faire à l’église.

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5/06/1836

Nomination de Pierre Trantoul curé de la paroisse St Martial de Mondouzil.

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10/07/1836

Vol dans l’église. Armoire forcée et coffre à 3 clefs emporté puis retrouvé dans le fossé les 3 cadenas brisés.

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2/04/1837

Devis de réparation de l’église pour 3995F. Déficit de 3876,95F. En informer le Préfet.

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12/05/1839

Lettre aux Maires des 3 communes les informant de l’état affligeant de l’église et leur demandant de participer aux grosses réparations pour un montant de 2466F.

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28/07/1844

Leg Vindroy. Donation par testament à l’église St Martial de la part de Mme Vindroy née Pélétan.

A charge pour la fabrique de faire célébrer annuellement et perpétuellement 4 messes chantées.

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26/04/1863

Lecture d’un rapport d’architecte sur l’état de l’église de Mondouzil et sur sa position topographique par rapport à Montrabe et Beaupuy.

Lecture d’une lettre des Conseils Municipaux de Montrabe et Beaupuy demandant la destruction de l’église de Mondouzil pour cause d’insalubrité et sa reconstruction aux abords de la route impériale.

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6/09/1863

Décès de Mr Vindroy usufruitier de Mme Vindroy. Par ce décès, la fabrique peut entrer en jouissance du leg qui lui a été fait par Mme Vindroy. Jean Miquel est chargé pour la fabrique de la vente du leg et sera le fondé de pouvoir de la fabrique.

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3/04/1864

Lecture d’une délibération du Conseil Municipal de Monbdouzil qui s’oppose à la vente des biens Vindroy et surtout à l’utilisation qu’en ferait la fabrique, qui serait contraire aux dispositions du testament qui demande que le produit de la vente soit affecté à l’entretien de l’église et non aux dépenses de reconstruction d’une nouvelle.

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19/09/1864

Le Préfet demande une délibération du conseil de fabrique pour autoriser la vente des immeubles légués.

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26/02/1865

Notification du décret impérial autorisant la vente du leg au nom de la fabrique et en plusieurs lots d’un immeuble indivis contenant maison, prés et champs d’une contenance de 9ha 6a 7ca et situés sur le territoire de Beaupuy, Rouaix, Mondouzil, Castelmaurou et Toulouse.

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23/04/1865

Lettre du Préfet à Monseigneur l’Archevêque demandant à sa grandeur d’inviter la fabrique à choisir un architecte pour établir les plans d’une église. Mr Esquié, architecte des édifices religieux est choisi.

Examen des plans et devis remis par Mr Esquié.

Le Conseil juge les plans parfaitement proportionnés et répondant aux besoins de la paroisse.

Le devis est de 33000F.

Produit de la vente du leg Vindroy : 14000F.

Le site choisi pour la nouvelle église est au Colombier à Belpech.

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27/11/1866

Montrabe produit une pétition et demande que l’édifice soit construit à « CantoCuquet » lieu plus au centre des 3 communes.

Le Conseil remarque que ce lieu est sur le territoire de Montrabé, soit intérêt particulier et non plus intérêt général.  Le Conseil démontre que le Colombier est bien au centre des 3 communes.

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4/08/1867

Mr Esquié a fait le choix du terrain.Note de l’auteur. Jacques Jean Esquié était l’architecte de l’évêché. A ce titre il a construit plusieurs monuments dans Toulouse et des églises dans les paroisses environnantes. Il était aussi l’architecte du département. On lui doit la prison Saint Michel, le palais de justice, l’hôpital de Braqueville (Hôpital Marchant).

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12/01/1868

Ouverture des soumissions pour la nouvelle église. Choix des Sieurs Delort Jean Pierre et Pradinet Jean pour leur soumission collective d’un montant de 32983,30F.

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10/12/1868

Les sieurs Delors et Pradinet demandent une rallonge de 2000F suite à retard important entre la date de soumission et l’accord du Préfet. Le prix des matériaux a fortement augmenté.

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17/08/1869

Mondouzil a pu garder à sa charge les matériaux de l’ancienne église moyennant la somme de 3083,21F. Ce ne sont que les murs. Tout le mobilier tel que autel, chaire, armoire, confessionnal, placard, cloches reste propriété du conseil de fabrique.

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6/03/1870

Délibération pour transporter le mobilier dans la nouvelle église.

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23/04/1870

Bénédiction solennelle d’une cloche baptisée « St Jean et St Joseph ».

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3/05/1870

Inauguration solennelle de la nouvelle église de Beaupuy en présence du Vicaire Général

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20/06/1870

Lecture de la lettre du préfet autorisant l’enlèvement du mobilier.

Une lettre a été envoyée au Maire de Mondouzil lui enjoignant d’enlever le cadenas de sur la porte de l’église.

Une autre lettre envoyée au commandant de gendarmerie pour l’informer qu’il peut vous prêter son concours.

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16/04/1871

La commune de Mondouzil doit verser sa quote-part de 3000F correspondant aux matériaux de l’ancienne église.

Montrabe refuse de lever un impôt pour payer sa quote-part.

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4/07/1871

Arrêt de la Cour d’appel de Toulouse. A la requête du Sieur Gaulène Maire de Mondouzil : « Le leg Vindroy doit bénéficier à la commune de Mondouzil».

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26/08/1871

Appel du jugement précédent par Miquel maire de Beaupuy et trésorier du conseil de fabrique : « déclare irrecevable, inopportune la requête du maire de Mondouzil ; ordonne la main levée et la restitution de l’amende ; condamne le maire de Mondouzil aux dépends ».

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12/11/1871

Il reste encore du mobilier à Mondouzil. Le conseil requiert l’assistance de la force publique pour le récupérer.

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21/01/1872

Les délibérations pour provoquer le recouvrement des sommes dûes par Montrabe et Mondouzil n’ont pas encore reçu de réponse de la Préfecture. Sollicitons du Préfet une réponse officielle.

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25/01/1872

Lettre du Préfet déclarant que le cimetiere de Mondouzil appartient par indivis aux 3 communes réunies pour le service du culte depuis des temps immémoriaux.

Le produit des concessions doit être réparti en parts égales entre les 3 copropriétaires.

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2/06/1872

Lecture au conseil d’une délibération du Conseil Municipal de Mondouzil demandant la séparation pour le culte de la paroisse de St Martial et son rattachement à la paroisse de Mons.

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30/06/1872

Le Conseil demande au Préfet l’autorisation d’ester en justice à l’encontre de la commune de Mondouzil afin de récupérer toute la somme dûe soit 7131,70F.

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20/12/1872

Lecture d’une lettre du maire de Mondouzil au Préfet pour obtenir tout ou partie du presbytère de la paroisse afin d’y tenir les réunions du conseil municipal.

Le Conseil de fabrique recommande qu’il y a lieu de ne point accéder à lka demande étrange du maire de mondouzil.

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6/03/1873

Le conseil de Préfecture autorise le conseil de fabrique à intenter des poursuites à l’encontre de la commune de Mondouzil.

Le Maire de Mondouzil est autorisé à ester en justice en vue de répondre à cette demande.

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1/08/1873

Demande adressée au Préfet pour provoquer la décision administrative sur la question de jouissance du presbytère.

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19/10/1873

Le procès est terminé. Le maire de Mondouzil doit se soumettre à la loi, il l’accepte dans le rapport de gendarmerie.

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4/01/1874

Faire figurer sur l’almanach du clergé la succursale St Martial de Beaupuy et non plus St Martial de Mondouzil.

Le curé desservant a un logement décent prêté par un particulier près de l’église. Il doit garder son droit de pleine jouissance sur le presbytère de Mondouzil.

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25/06/1874

Lettre du Préfet rejetant la demande formulée par le Maire de Mondouzil et touchant le changement d’affectation du presbytère.

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19/09/1874

Jugement du tribunal de grande instance déclarant les 3 communes copropriétaires du cimetière paroissial. Jugement rendu une 1re fois aux dépends du Maire de Mondouzil puis cassé, puis rendu une 2me fois aux dépends du Maire de Beaupuy, puis cassé. Enfin le procureur rend ses conclusions ; il condamne le maire de Mondouzil et statue que les 3 communes sont copropriétaires du cimetière.

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16 et 21/06/1875

Transfert à Beaupuy de tout le mobilier restant que le maire de Mondouzil avait retenu injustement pendant plus de 5 ans dans l’ancien local servant jadis d’église.

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12/09/1875

Le Maire de Mondouzil demande d’obtenir pour l’ancienne église le titre de « chapelle annexe ».

Pour avoir un titre il faut exister ; hors l’église de Mondouzil n’existe plus. C’est un dépôt de matériau que Mondouzil a gardé moyennant le paiement imposé par le tribunal. De plus le cimetière doit être agrandi sur l’implantation de cette ancienne église dont les communes de Beaupuy et Montrabe sont copropriétaires.

Le conseil de fabrique prie Monseigneur de refuser la demande de Mondouzil.

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3/06/1877

La commune de Mondouzil demande  de faire des réparations au presbytère. Accord du conseil de fabrique qui suggère de vendre ce presbytère situé à 1 km de l’église.

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29/07/1884

Décès de Jean Louis Bon qui lègue la somme de 1000F à l’église St Martial de Beaupuy. A charge pour elle de faire dire une messe basse par mois à son intention.

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1/11/1884

Bénédiction de la croix et de la statue de la Vierge reposant sur leurs piédestaux respectifs et terminant la plantation d’arbres de l’allée de l’église.

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15/05/1885

Délibération et pétition du Maire de Mondouzil sur l’état de l’église de Beaupuy.

  • Chute de briques de la flèche du clocher

  • Lézardes de 5cm sur la voûte et grossissant à vue d’œil

  • Liens en fer plaçés pour éviter l’écartement des murs

Le conseil de fabrique ne s’oppose nullement à ce que le Préfet dépêche sur les lieux un architecte pour vérifier l’état du monument.

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3/07/1887

Démission du curé Trantoul

Nomination d’un nouveau prêtre Raymond Tournier

Constat de mauvais état du local tenant lieu de presbytère (maison Pellegry). Il faut vendre l’ancien presbytère et en construire un nouveau.

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04/1889

Le conseil ayant remarqué la dégradation des murs et de la toiture de l’église décide qu’il est urgent de procéder aux réparations qui incombent aux 3 communes.

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14/07/1889

L’abbé Tournier est décédé le 29 Juin.

Son successeur sera Jean Marie Barens.

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Janvier 1890

La construction du nouveau presbytère est en cours. Emprunt de 3800F auprès du crédit foncier de France au taux de 4,4% l’an.

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28/01/1894

Les communes de Mondouzil et Montrabe n’ont pas participé à la construction du presbytère et n’ont versé aucune indemnité depuis 3 ans.

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7/10/1894

Le Conseil sollicite le concours des communes de Beaupuy, Mondouzil et Montrabe afin d’éteindre la dette du conseil de fabrique qui s’élève à 7185,55F.

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21/04/1895

Déclaration relative à l’état de pauvreté de la fabrique. Depuis 4 ans la commune de Beaupuy n’a rien vers2.

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16/07/1896

Les offices ne se font plus dans l’église. Ils ont lieu dans le presbytère lequel a été légalement autorisé par les autorités.

Les paroissiens de Mondouzil protestent en ne se rendant pas aux offices.

Le conseil fait confiance aux architectes du département quand à la décision qu’ils prendront au sujet de l’église de Beaupuy.

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25/04/1897

Le clocher a été démoli.

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9/01/1898

Nomination de Mr Jean Joseph Pinel comme curé desservant de cette paroisse.

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1/04/1900

D’après le rapport d’architecte Mr Weller, l’église menace de s’écrouler. Il faut étayer la chapelle et poser de nouveaux témoins.

Le conseil décide d’alerter l’autorité préfectorale et de se dégager complètement des accidents qui pourraient se produire.

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18/05/1902

Devant l’état de délabrement de l’église, une lettre est adressée aux 3 conseils municipaux de Beaupuy, Montrabe et Mondouzil afin de prendre en charge les moyens de réparer ou reconstruire.

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22/12/1904

Déclaration de l’architecte : il faut reconstruire. Toute réparation est impossible.

Où faire les cérémonies durant les travaux. Soit construire un hangar contigu à l’église soit utiliser l’ancienne église de Mondouzil.

Les concessions possibles à Mondouzil : neuvaines, anniversaires, les rogations et 1 messe des morts par mois.

Le Maire de Mondouzil n’acceptera de payer sa quote-part que si la messe est dite à Mondouzil tous les Dimanches.

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1905 : Séparation de l'Eglise et de l'Etat

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6/03/1906

Mr Marignac, percepteur vient dresser l’inventaire des biens de l’église.

Véhémente protestation de l’abbé Pinel.

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3/04/1906

Chute de la voûte. Mr le Maire fait fermer l’édifice.

L’archevêque accepte la réouverture de l’église de Mondouzil pour y célébrer Pâques.

Le préfet interdit cette réouverture car l’église est depuis longtemps insalubre et insolide.

Mr Jalabert boulanger à Beaupuy prêtera son hangar quelques dimanches.

On fait abattre les 17 peupliers de l’allée de l’église afin de débiter en planches et poutres afin de construire un hangar

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4/04/1906

La souscription ouverte dans la paroisse a produit la somme suffisante.

Le devis pour reconstruire l’église est accepté. Les travaux de démolition et de reconstruction sont lançés.

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8/07/1906

Emmanuel Schmidt nouveau desservant est nommé par Sa grandeur Monseigneur germain Archevêque de Toulouse.

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2/12/1906

Dernière séance du conseil de fabrique.

Doivent cesser d’exister à partir du 11 Décembre.
Remerciements sincères.

Quelques photos prises en 2002 avant la dernière restauration

En 2004 après la restauration

02/11/1892 : Mr CAUSSE, Maire de Mondouzil demande  de construire la mairie dans le porche de l ’église. Devis: 200F. Subvention: 80F.

La Mairie est donc située dans la sacristie du porche de l’église à partir de cette date.

Voir les tableaux d’affichage sur la photo

30/07/1896 : Un rapport d ’architecte fait la description de cette église en vue de sa réouverture. Elle sera réouverte au culte en 1922.​

Commémoration fin guerre 14/18

Commemoration

Commémoration du centenaire de la  fin de la guerre 14/18 à MONDOUZIL

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Le 11 novembre, s’achevait  la Première Guerre mondiale.

  • 8 millions d’hommes sont morts en 4 ans dans la plus horrible des guerre. Bien qu’éloignée du Front, Toulouse a durement vécu ces quatre années d’un conflit mobilisant 15 000 de ses fils.

  • Durant cette guerre, dix milliards de lettres ont été échangées, soit huit millions par jour. La plupart étaient des missives brûlantes d’amoureux. On parle de l’âge d’or de la correspondance…

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Vous trouverez ci-dessous comment nous avons commémorer le centenaire de l’armistice à Mondouzil :

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A l’occasion de la Fête de la Saint-Martial, hommage aux morts pour la France pendant la guerre de 14/18 :​

 
  • Discours de Monsieur le Maire

  • Dépôt de gerbe par Monsieur le Maire et les enfants LENFANT

  • Discours d’Albert LHERMET

En novembre

  • A la médiathèque, présentation d’une table thématique sur la Première Guerre Mondiale

  • Travail avec les communes alentours pour une information globale des manifestations proposées dans chaque commune du secteur dans la semaine du 11 novembre

  • Un Conte musical a été présenté le 9 novembre à la Salle des Fêtes :  « l’heure bleue, la guerre à hauteur d’homme » de Laurence CARADEC initié par M. le Maire. Un échange rempli d’émotions a suivi le spectacle

  • Les cloches de l’Eglise de Mondouzil ont sonné à la volée pendant 11 minutes le 11 novembre à 11 heures.

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